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Volltext: Documents & rapports des jurés & délégués belges - Exposition Universelle de Vienne 1873: Institutions & associations ouvrières

A partir de 1855, eile acheta certains ierrains enclaves 
Jans les forets domaniales qui prbsentaient une grande 
valeur pour l’administration des forets, puis eile les echartgea 
eontre des parcelles boisces, en introduisant dans le contrat 
la condition que ces dernieres pourraient etre vendues aux 
ouvriers comme places a batir. C’est ainsi que, de 1855 
ä 1864, un total de 255 hectares de forets, d’une valeur de 
plus de 500,000 francs, fut acquis par la Caisse de pre- 
voyance de Saar brück. 
Ces terrains servirent a elever de veritables cites ou des 
colonies ouvrieres, comme on dit en Allemagne. Ils furent 
divises, dapres un plan determine, en parcelles de 12 ares 
/6 centiares; la moitie de cliaque parcelle devait etre consa- 
cree a y construire une maison avec jardin, le reste devait 
etre cultive. Cliaque place a batir est cedee au colon eontre 
argent comptant; le champ qui l’accompagne lui est provi- 
soirement donne ä bail, saus exclure toutefois son acqui- 
sition simultanee. Le prix du terrain a batir est cote au taux 
le plus bas possible, de maniere toutefois a mettre la caisse 
de prevoyance a l’abri des pertes eventuelles. Tel est le 
Systeme qui perniit de creer de nouveaux terrains a batir, 
malgre la legislation forestiere. Mais on reconnut liientöt 
que les ouvriers mineurs mit plus de tendance a se rap- 
procher des villages qua fonder des cites ouvrieres, qui 
souvent donnaient lieu a des difficultes avec les communes 
du territoire de qui eiles dependent. Le Gouvernement, 
par suite, fut encore une Ibis reduit a elever le taux des
	            		
83 primes et des avances. En 1858, les prirnes furent portees a fr. 562-50 et 750 francs, et le maximum des avances ä 1,500 francs, po.ur les habitations constridtes dans un rayon d’un demi mille de certaines mines. Comme les terrains acquis par 1’Association de prevoyance ne se couvraient pas assez rapidement de constructions, le Gouvernement se vit force, en 1860, de limiter le paiement des primes et des avances ä ceux qui se decidaient ä construire sur ces derniers terrains. Cependant, en 1864, il fut oblige de se ddpartir de cette derniere mesure, en accordant egalement l’avantage des primes et des avances ä ceux qui construisaient a un quart de mille dune des mines royales, en dehors meme des colonies; les primes furent en meine temps portees a fr. 937-50 et 1,125 francs. Dans le principe, les cites ouvrieres du bassin de Saarbrück ne furent habitees que par les mineurs les plus pauvres; on ne tarda pas a s’apercevoir que ces colonies formaient des agglomerations de la population ouvriere la moins dlevde dans l’echelle sociale, et Ton redouta, non sans raison, les facheuses influences qui pouvaient en rdsulter sur l’ensemble du personnel. L’Administration des mines se irouva conduite, en consequence, a moddrer le mouvement de colonisation plutöt qu’ä le favoriser. Elle tit en sorte, notamment, que les ouvriers nouveaux venus se partageassent entre les cites ouvrieres et les villages. Mais ce but ne put etre atteint que pai>une concession de l’admi- nistration des forets, qui voulut bien se dbpartir de sa
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