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T1SSUS ET FILS DE GOTON.
Ferdinand Lonberg a expose des tissus de coton unis el fagonnes, des
jupons, des courles-pointes qui ont ete apprecies par le Jury et qui main-
tiennent cette maison au premier rang.
F■ Dehempsinne a expose 85 pieces de tissus divers. Ses tissus pour robes
sollt fabriques avec soin. Ses tissus nielanges brillent par les couieurs et
l’elegance des dessins.
Jules Dehempsinne a expose des fils de gros numeros, du n° 8 au n° i 2,
qui ont beaucoup de nierite; aussi un grand nornbre de ces fils sont-ils
exportes.
Desniet freres ont des tissus de coton ecrus de tres-bonne fabrication.
(jette maison ne travaille que pour le pays, qui apprecie ses produits.
E. Desmet et C‘° ont expose des fils de coton simples et doubles, devi-
des et ourdis eil chaines dcrues et teintes. Cette maison a i3,ooo broches
et filo depuis le n° 26 jusqu’au n° 60. Ses fils sont tres-estimes et s’ecoulent
dans lout le pays.
A. Baertsoer et A. Buysse ont envoye des tissus de coton unis et fagon-
nes, des tissus coton et lin et des velours de coton. Cette maison devient
tres-imporlante; eile fait un cbiffre d’affaires de a millions et demi. Ses
velours ont ete fort apprecids par le Jury et peuvent se mettre au meine
rang que les velours anglais et frangais. Aussi le quart de la fabrication est
envoye dans les pays d’outre-mer.
L exposition cotonniere de Gand. Cette exposition de findustrie coton
niere de Gand represente en iniportance environ la moitie et les meilleures
des broches de la vdle de Gand. En consideration de cette iniportance et
de l’excellence de tousses produits, le Jury a decerne a la Chambre de
commerce de la ville de Gand le diplömc d’honncur pour son induslrie
cotonniere.
Les Fabricants d’etofles apantalons de Mouscron ont cnvoy4 a l’Exposi-
(1011 des Coupons de tissus pour pantalons que le Jury a apprecies de la
maniere suivante :
Iroismedailles de nierite ont ete decernees aux maisons Desprets freres,
Louis Dujardin, Safl’re et Grateline.
11 y avail quinze exposants beiges, et tous ont ete recompenses.
E S PA G IN li.
L’Espagne en 1 867 avait 700,000 broches; je crois qu’ellen’en a guere
plus aujourd’hui. Ce malheureux pays, constamment en revolution, a de
la peine a s’occuper d’industrie et ne s’y sent pas encourage.
ffcst a grand’peine que son commissaire gi'-neral a pu reunir les pro-