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fullscreen: Études sur l'Exposition universelle de Vienne 1873: ouvrage faisant suite aux études sur l'exposition universelle de Paris 1867

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EXPOSITION DE VIENNE. 
et le revetement des murs, et par les couvreurs pour poser les feuilles de 
line sur la toiture. ^ 
Plus tard sont venus les vitriers et les decorateurs pour garnir les 
fenetres, faire les corniches et terminer la decoration : sculpture ou pein- 
ture ä l’exterieur de l’edifice. I 
Le montage des transepts fut encore plus simple. Gräce ä l’excessive 
legerete de la charpentc en fer, les echafauds mobiles furent supprimes, et 
trois grues consistant chacune en une simple fleche garnie d’une poulie 
suffirent avec un treuil a tous les besoins. 
Les deux colonnes et l’arc qui les reunit etaient assembles sur le sol, 
dresses au moyen des grues et places tout d’une piece dans leur position 
respective, en continuant de meme pour chaque groupe, dont s’emparaient 
ensuite les ouvriers macons, comme ils le faisaient pour la nef. 
Les ferneres qui eclairent le bätiment sont situees entre les colonnes, et 
disposees de facon que les chässis font partie de la charpente des murs. II 
y en a vingt-six dans chaque transept, elles ont 3 m. 30 de hauteur sur 
4 m. 20 de large, tandis que chaque segment de la nef en contient dix qui 
ont 4 m. 60 sur 4 m. 90. 
Les fenfetres des fausses arcades ä droite et ä gauche des grandes portes 
aux deux extremites de la nef different un peu des autres; elles sont demi- 
circulaires pour continuer les arcades reelles qui forment les facades late 
rales du palais. 
Telle est la superstructure de la nef et des transepts. La construction de 
la petite nef circulaire qui entoure la rotonde et des bätiments qui forment 
les facades, est toute autre. 
La nef circulaire devant etre permanente, les piliers ont ete solidement 
construits en briques et relies par des arcades, d’apres le style romain de 
la Renaissance. L’espace compris entre les piliers est occupe par d’im- 
menses fenätres qui eclairent la galerie et la rotonde elle-meme. La carcasse 
du toit est formee de deux arcades, qui sont tout simplement celles de la 
nef coupees en deux, ä cette diflerence pres que les arcs de la nef sont 
en treillis, tandis que ceux de la galerie circulaire sont pleins. Une 
des extremites de chaque arcade repose sur un pilier en brique et 1’autre 
est reliee aux colonnes en fer de la rotonde. La jonction horizontale avec 
les piliers se fait verticalement avec les colonnes. La poussee exterieure se 
trouve ainsi contrebalancee par la rigidite des colonnes, et les piliers n’ont 
plus ä supporter que la portion du poids du toit qui agit verticalement au- 
dessus. Chaque colonne de la rotonde re?oit deux demi-arcades, reliees par 
des traverses sur lesquelles sont posees les planches du toit egalement re- 
couvert d’une feuille de zinc. 
Les bätiments des fa^ades etant destines aux Services de toutes sortes, 
il n’etait pas necessaire de les construire comme le reste du palais. 
On substitua aux colonnes et aux arcs en fer un Systeme de forts chässis 
en bois formant ä la fois les cloisons, les fermes du toit et les colonnes de 
support; chaque chässis assemble et monte comme les colonnes des tran 
septs se trouve relie au suivant par des traverses et cloisonne en briques. 
La facade est disposee en arcade couverte d’un plafond que supportent ex-
	        
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