34 BELGIQUE. On remarquera que cet arretö ülargit considürablement le cercle des attributions prüvues par le programme de 1867. Les honorables directeurs de South-Kensington Museum, en le redigeant, ne s’etaient prüoccupes que d’un seul Eite ret, celui des beaux-arts, ils avaient totalement neglige celui des lettres et des Sciences. II n’j a rien lä qui doive surprendre, dans un pays oü, comme en Angleterre, les lettres et les Sciences sont loin d’etre en soutfrance, mais oü, des l’annüe 1852, on avait reconnu que l’ütude des arts plastiques et grapbiques se tröuvait dans un btat d’infürio- ritö, relativement a quelques autres contrües de l’Europe. Eh bien, nous ne devons avoir aucun scrupule de l’avouer : en Belgique, c’est la propagation des oeuvres litteraires et scientiques qui se trouve en souffrance; le gouvernement beige devait donc se preoccuper de cet interet tout autant que de celui des beaux-arts; c’est ce qu’il a fait en crüant une section litteraire et une section scientitique dans la commission des echanges internationaux, et il ne doit negliger aucun etfbrt pour que les commissions du meme genre, qui existent dbja ou qui pourraient ütre cröees dans d’autres pays, soient constituües dans le meme esprit. II paralt oiseux de faire ressortir ici les avantages que les applications de hart ä l’industrie peuvent retirer de la reproduction et de lechange des objets d’art disseminüs par tout le monde; personne n’en conteste l’utilite; mais il nous paralt nücessaire d’expliquer comment pourront fonctionner les sections des lettres et des Sciences, et de montrer de