•16 EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. Procede Deacon. —Au Heu de cherclier a eigenerer le peroxyde de man- gan&se, M. Deacon le supprime, el lui substitue un autre oxyde pouvant se revivifier dans des conditions completement differentes. En principe, dans ce procede, on fait reagir le gaz chlorhydrique, sortant des fours ä decomposition du sei, et une quantite d’air convenable, sur du sulfate ou de 1 oxyde de cuivre chauflea kko degres environ, par l’intermediaire de larges surfaces rugueuses ou poreuses cn terre cuite L L’acide chlorhy drique est partiellement decompose, et on obtient un courant conlinu de chlore, avec une quantite constante, tres-minime d’ailleurs, de sulfate ou d’oxyde de cuivre, ce dernier paraissant se reg^nerer indefiniment dans les appareils de production, sans manipulations secondaires ou accessoires. Pour surlaces d’action, RI. Deacon a adopte des houles ou des hilles en terre cuite, qui ont ete impregnees prealablement de dissolulions satu- rees de sulfate de cuivre. Elles sont placees dans des cylindres en fonte, et maintenues autant que possible a une temperature de /t/to degres. L’acide chlorhydrique des fours ä sulfate, avec une quantite d’air conve nable, est aspire par un vcnlilateur ä travers les chambres ii decomposi- tion, les colonnes et les chambres de condensation. Malheureusement, la constance de la temperature, necessairc au succes comme a l’economie de l’operation, est difficile a maintenir dans la pra- ti([ue. En outre, le chlore provenant des reactions operees dans les colonnes a sulfate de cuivre est tres-impur; il est melange d’abord avec 3o p. o/o d’acide chlorhydrique non decompose, puis avec de la vapeur d’eau, et enfin avec de l’air ou l’azote predomine. Quoi qu’on fasse, on ne peut separer l’azote du chlore. II en resulte que l’absorption de celui-ci par la chaux est tres-difficile, et qu’on ne peut guere ohtenir de chlorure a titre eleve. L’ahsorption serail plus facilc, partant le procede plus applicable, sans doute, dans le cas ou l’on se proposerait de fabriquer du chlorure de chaux liquide, ou du chlorate de potasse. Quoi qu’il en soit, ce mode de fabrication du chlore est fonde sur des phenomenes cxtremement curieux, non suffisamment encore expliques, et il est actuellementa letat d’essai,sur une grandeechelle,chez MM. Gaskell et Deacon, ä Widnes, et chez quelques autres fahricants. Procede de M. Kuhlmanv. — J’aurai passe en revue les procedes les 1 Le sulfate de cuivre qui recouvre les pe- lites billes eil lerre cuite se desliydrate d’abord completement sous Paclion de ia ebateur, puis se Iransforme parliellemcut el progressivement en sous-sulfale, oxyde et cblorures de cuivre, ainsi que je m’en suis assure par de nom- breuses experiences, faites ä la temperature constante de Pebullilion du soufre, tiho dejjres. /