,‘50 EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. imaginees par M. Balard, on effectuait de meme la Separation du Sul fate de magnesie, en repandant les eaux meres sur des lables, pendant i’hiver. Le Sulfate de magnesie se separait en grande quantite et a 1 etat depuretö; mais en meine temps une certaine quantite d’eau mere etait perdue par infiltration, et, de plus, il y avait lä une main-d’oeuvre dispen- dieuse. Ces inconvenients sont evitös dans lanouvelle methode, qui n’exige pas une Separation aussi complete du sulfate de magnösie que l’ancienne. On laisse donc le depöt de sulfate de magnesie s’elfectuer, pendant l’hiver, dans les reservoirs meines; puis, lorsqu’eiles sont suffisamment appauvries, on les concentre par evaporation dans des chaudieres, jusqu’ä ee que la liqueur bouillanle marque 36 degres Baume. Pendant cette concentration, il se manifeste un inconvenient. Ce qui reste de sulfate de magn&ie se precipite ä Fetal de sei anhydre, en meme temps qu’une certaine quantitö de chlorurede sodium. Ces depöts sont une gene pendant l’evaporation et une cause de perte, car ils sont impregnes d’eau mere au moment ou on les evacue. On s’en döbarrasse par un procede mecanique fort ingenieux. La liqueur, prealablement concentree dans un four dit four Porion, cons- truit de maniere a tirer du combustible tout l’effet qu’il peut produire, est amenee dans des övaporateurs, oii les depöts doivent se produire. Ces 6vaporateurs sont de grandes bäches en töle, reclangulaires dans la partie superieure, mais dont les parois laterales s’inflechissent Fune vers l’autre a la partie inferieure, de maniere a former un fond retreci de forme para- bolique. C’est lä que vont lomber les depöts pendant l’evaporation; c’est de lä qu’on les extrait par un procede mecanique. Une bölice, dont le pas s’applique au fond de cette rigole parabolique, les arnene, en tour- nant, ä l’extremite de Fevaporateur, oü une drague les prend et les rejette au dehors. L’evaporalion ne se fait pas ä feu nu, mais ä la vapeur sur- chauffee. Celle-ci arrive dans un certain nombre de Serpentins qui sont suspendus au milieu du liquide et le chauffcnt de maniere ä produire une vive ebullition. Les Serpentins eux-memes se couvrent de scblots pendant l’övaporation. On les retire de temps en temps et on les plonge dans un bain d’eau pure qui les debarras.se du depöt. Ce dernier n’esl point perdu. C’est un melange de sulfate de magnesie anhydre et de chlorure de sodium. sorte de sei mixte qui rentre dans le travail, apres dissolution et addition de chlorure de sodium, addition qui a pour butderamener sa composition ä celle du melange d’oü Fon precipite le sulfate de soude par le froid. Les eaux qui sortent des evaporateurs, et qui marquent 36 degres pen dant Febullition, sont dirigees dans des cristallisoirs oii eiles Iaissent deposer par le refroidissement du chlorure double de potassium et de magnesium. Elles circulent metbodiquement autourde Serpentins qui sont parcourus par