111 A \\ T S C H IM 10 U E S. PARFÜMERIE. RAPPORT DE M. CHIRIS, MEMBRE DU JURY INTERNATIONAL. G’est surlout dans la troisieme scction des arts chimiques que l’on a pu constater l’abstention regrettable signalee dans la prcmiere partie de ce rapport. En elfel, la plupart de nos fabricants de savon et de bougie st^arique, et parmi eux les plus importants, n’avaient pas expose; par conlre, l’in- dustrie de la parfumerie francaise etait representee de facon a ne redouter aucune comparaison. Lindustrie de la steariquc et celle de la savonnerie cn general se sont presentes dans de bonnes conditions de fabrication, en ce qui concerne les produits exposds; inais les ecbantillons soumis ä l’examen du Jury ne suffisent pas pour decider si la fabrication s’execute dans des condititions de progres au double point de vue de la qualitd et du prix de revient. II est mcontestable, sans doute, que les grands fabricants de savon, et toutes les maisons qui se respectenl. s’appliquent a ne fabriquer que des produits de composition loyale; mais, il faut bien le dire, pour un trop grandnombre, aujourd’hui, le progres consiste surtoutdans l’introduction d’eau ou de matieres inertes, en quantite aussi grande que possible, dans la pate des savons. Dans l’industrie de la stearinerie, tres-bien representee par l’Autriche et la Hollande, d y a lieu de distinguer les fabricants qui produisent prin- cipalement pour lexportation et ceux qui ne produisent que pour la con- sommation de leur pays. Les fabricants exportateurs sont principalement les Beiges, les Hollandais et les Anglais. Les bougies d’exportation sont fabriquees par l’Association des suifs aux huiles de paline tirees des meilleures provenances, lesquelles sont presque exclusivement dans les mains des Anglais. Ces huiles de palme se trouvent sur le marchii de Liverpool, oü dies sonta la disposition des Anglais, des Beiges et des Hollandais, tandisque 3.