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EX POSITION UNIVERSELLE DE VIENNE.
Lespale nie contienncnt, en general, de (I ü 7 p. 0/0 d’alcool; eiles
sont jaunes, limpides et extremement aromatiques; les porter et les stont,
qui contiennent quelquefois jusqu’a g p. 0/0 d’alcool, qui constituent
alors deslioissons anssi alcooliques que les vins de table ordinaires, sont,
comme les ale obtenus par fermentalion baute, dans des cuves de dimen-
sions colossales; leur coloration est due a l’enqdoi d’une petite quantile
de malt intentionnellement torrefie dans des appareils tout a fall ana-
logues aux brüloirs a cafe des menages.
J’ai reuni ici les nombres qui m’ont ete fournis par l’analyse compara-
live de quelques bieres anglaises d’origine certaine :
Alcool p. 0/0. Exlrail par litre.
Pale ale 0,5 5i,54
Spärkling ale 7, o 5 70,1 h
Extra stont p,oo 85,00
Les bieres autrichiennes sont des bieres fines, legeres, parfumees, peu
eolorecs, qui, lorsqu’on les destine a la consommation locale, ne renfer-
ment pas plus de 3,5 a h p. 0/0 d’alcool; dont la richesse, lorsqu’elles
doivent etre exportfies, s’eleve a /1,5 etineme quelquefois a 5 p. 0/0, mais
rare ment au dela.
La proportion des matieres extraclives y est parfaitement calcul^e et
teile que le produit soit absolument satisfaisant, tant sous le rapport du
montant que sous le rapport de la boucbe; j’ai analyse quelques-unes de 1
ces bieres, et voici les resullats i|ue l’analyse m’a fournis :
Alcool p. 0/0, Exlr.iit par lilr«\
Export-bier ti, 5 7^gr-
Lager-bier /i,o 70
Comme les bieres allemandes, les bieres autrichiennes sont obtenues
par fermentation hasse; mais le maintien des temperatures aussi pres que
possible de zero est peut-etre mieux observe encore en Antriebe qu’en Al-
lemagne; leur moindre richesse en alcool vient d’ailleurs s’ajouter a leurs
autres qualites pour faire d’elles une boisson parfaite.
En France, enfin, nous rencontrons les bieres les plus diverses. La bras-
serie, dontl’ecole etait autrefoisa Lyon, traverse aujourd’hui, dans notre
pays, une phase d’incertitude pour ainsi dire; eile cherche sa voie, et son
cboixsemble, avec raison, seporter vers les proc<kl4s allemands, et surtout
vers les proc<ides autriebiens. L’emploi de ces procedes commencc memo
ä devenir general, et c’est ainsi que nous verrions, aux deux extremites