KNSEIGNEMENT SUPERIEUR. 595
sions, etc. Kn revanche, ils doivent fournir des ecrits sur des sujets deter-
inines, sur des analyses d’ouvrages de Science et d’erudition publies en
France ou a l’dtranger, faire des recherches dans les bibliotheques, etc.
Leurs travaux sont publi^s avec le concours ou aux frais de l’Etat, lorsque
les directeurs reunis en commission le jugent convenable. Cette Com
mission des directeurs etablie dans chaque section delivre a la fin de
l’annee, au noin de l’Ecole, des certificats d’etude, et le ministre, apräs
examcn fait de leurs rapports, donne aux eleves qui lui sont designds des
missions, des subventions ou des recompenses speciales.
La baute direction de l’Ecole, les mesures ä prendre pour les modifi-
cations a apporter a l’enseignement, appartiennent ä un Conseil sup^rieur
qui assiste le ministre et qui est compos^ des hauts fonctionnaires de l’ins-
truction publique, parmi lesquels figurcnt les secretaires perpetuels de
l’Academie des Sciences et de l’Academie des inscriptions, l’administrateur
du College de France, les directeurs du Museum, de l’Observatoire, de
l’Ecole normale, etc., auxquels se joignent les presidents de chaque section
de l’Ecole.
Cette Organisation ainsi reglee appelait ;i profiter d’incontestables avan-
tages les eleves de deux sections sur quatre, ceux qui, se livrant ä l’etude
des Sciences naturelles etpbysico-chimiques, ont surtout besoin de s’exercer
aux experiences et aux manipulations. Pour les mathematiciens, eile sem-
blait devoir etre d’une moins grande utilitd; ces derniers, ccpendant, peu-
vent sy livrer a un certain nombre d’excellents exercices, et cela quel que
soit 1 objet de leurs etudes, qu’ils s’occupent d’astronomie ou de meca-
mque rationnelle ou appliquee; meme pour l’analyse pure, la Conference
a son utilite; les dtudiants sont soutcnus et diriges dans leurs travaux par
des interrogations et des conseils; ils y prennent aussi l’habitude de se
tenir au courant de ce qui se fait ä letranger.
En admettant aussi ä l’Observatoire les eleves de la section de mathd-
matiques prepares par leurs travaux de l’Ecole ä la connaissance de tous
les calculs qu’exige l’astronomie mathematique et a l’usage des instruments
qu emploie 1 astronomie d’observation, on esperait creer unc ecole d’eleves
astronomes. Mais les etudes astronomiques ne sont guere en faveur dans
notre pays, et par la meine ce point du programme ne se trouve pas
rempli.
Les eleves qui se sont inscrils ä la section des Sciences mathematiques
pour les anndes 1871-1879 et 1879-1873 se preparent simplement aux
examens de la licence des Sciences mathematiques ou ä Pagregation. Ils
ne sont guere plus d’une douzaine süivant a la Facultd les lecons de
M Hcrmite sur la premiere partie du cours de calcul diflerentiel et de
38.