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tant centre manufacturier etaient assez bien representes. 
II est ä regretter qu’aussi peu d’industriels francais aient 
pris pari ä l’Exposition de Vienne. 
Les articles pour liommes et les fantaisies pour femmes, 
de la maison Pinon freres et Guerin,' de Rheims, nous 
ont paru interessants et on remarquait, entre autres, une 
etoffe de laine blanche avec l’envers de soie blanche, pour 
manteaux de dames, qui a ete trouvee fort jolie. Les 
flanelles lignees et brochees de cette maison composaient 
une collection des plus distinguccs. 
Dans les draps et etoffes pour liommes de la collectivite 
d’Elbeuf, certains genres se faisaient remarquer par leur 
belle qualite et la beaute des couleurs. 
Les etolFes de laine peignee pour dames etaient d une 
gründe perfection, tandis que celles pour hommes navaienl 
guere d’importance. Cela tient pcut-etre ä ce que les prin- 
cipales maisons n’ont point participe al’Exposition. 
La consommation de la laine en France parait prendre 
de plus en plus d’extension. Parmi les objets cxposes, il j 
en avait qui sont faits maintenant avec de la laine peignee, 
tandis qu’auparavant ils n etaient tisses qu’avec du coton : 
telles sont les couvertures de pique et les etolles demi- 
pique pour jupons de femmes, qui deviendront une source 
de grandes demandes. 
Les draps de commerce, ceux pour l’armee et poui 
l’Orient, exposds par 1’Allemagne, etaient d une gi'ande 
perfection. Les autres produits de ce pays se distinguaient