Un etau EF, boulonne ä la plaque de fonte qui Supporte le cylindre, per-
met d’arreter le piston pendant l’operation du pilonnage du remblai dans le
vase. Un ecran H incline, en töle, protege le piston contre les eclaboussures
du remblai.
Quand le pilonnage est termine, on fixe la position du grand bras du
levier, ä l’aide dune vis verticale v, representee sur le dessin, et on repere
son extrem ite ä l’aide d’un curseur gradue q qui se meut sur une tige verticale.
On repere egalement, comme verification, la position du piston ä l’aide d une
reglette horizontale h graduee qui est fixee au bati; — en regard de celle-ci
se trouve une graduation h’ marquee sur la tige du piston. De cette fagon, on
peut apprecier directement les mouvements du piston.
Celafait, on desserre l’etau et l’on met des poidsdansle plateau. On fait
descendre la vis verticale qui Supporte le grand bras du levier et Fon regarde
si l’on constate un enfoncement du piston. Si aucun mouvement n’est observe,
on remonte la vis pour supporter le grand bras du levier et Ton ajoute despoids
dans le plateau. Puis on fait redescendre la vis, et l’on repete cette manoeuvre
jusqu’ä ce que le piston s’enfonce.
On voit qu’avec cet appareil on peut arriver ä exercer des pressions bien
plus considerables que dans l’experience avec la presse hydraulique.
Pour les faibles pressions, les deux appareils ont donne des resultats
parfaitement concordants. Pour celles qui ont depasse 17 kilogrammes par
decimetre carre, on n’a pas eu ce double contröle, et Ton a enregistre les
resultats fournis par le petit appareil seulement.
Resultats obtenus. — On a determine ainsi les resistances alacompres-
sion des divers remblais experimentes.
11s ont ete pilonnes par couches de cinq centimetres. 11 a ete constate en
effet par des experiences preliminaires que ladensite du sable de riviere reste
la meme, quelle que soit l’epaisseur des couches, k la condition que cette
epaisseur ne depasse pas douze centimetres ; mais les autres remblais deman-
dent ä etre pilonnes par couches plus minces, c’est-a-dire ne depassant pas
cinq centimetres.
Le sable de plaine lui-meme, qui contient quelques parties argileuses,
est moins bien pilonne par couches de 0 m 12 que par couches minces de 0 04