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Resistance du poids de la magonnei'ie. — La maconnerie consideree
comme un corps pesant mais sans liaison dans ses plans de joints verticaux,
ne semble pas tout d’abord pouvoir offrir une resistanee utile au mouvement
de deformation qui tend ä se produire. Elle repose sur le sol, qui lui oppose
une resistanee egale a son poids, et si 1 on voulait prendre les moments de
ces deux forces egales et opposees, on n’ajouterait aucun element utile ä
l’expression de la resistanee.
Le concours apporte par le poids de la maqonnerie ne se presente
donc pas directement sous une forme qui puisse etre introduite dans
l’equation que nous nous proposons d etablir. Une transformation est neces-
saire, en effet, pour lever eet embarras, rnais eile nous parait autorisee et
satisfaisante.
Ainsi que l’experience l’indique, la maconnerie tend ä se renverser
par prismes verticaux tout autour de la cuve; chaque element se mouvant
autour de la tangente ab ä la base, en restant dans un plan vertical dont la
trace horizontale est AO et qui passe par le centre de figure de la cuve; il
oppose ä ce renversement le moment du ä la resistanee de son poids;
E
H
I
soit par unite de circonference :
E
PHE —
P etant le poids de l’unite de volume, El’epaisseur de la cuve.
Or ce moment a pour äquivalent celui d’une force horizontale qui agirait