Colonnes. — La colonne est un tube en töle ayant:
rayon exterieur r = 0 m 325
rayon interieur r’ = 0 m 319
hauteur du sol ä rencastrement = 6 m 875
et la formule applicable est :
( A A
r — r’
i'i, =
4 r
dans laquelle pl = f x 6,875
et R est le coefficient de la resistance ä la traction, lequel peut etre pousse
jusqu’ä la limite ä laquelle commence la deformation, puisque les efforts ä
redouter ne seront que tres-accidentels et sans duree.
Cette limite est de 12 millions d’apres les experiences de Poncelet.
On trouve que les dimensions donnees aux colonnes leur permettent de
supporter sans deformation :
12000000 X 3,14 (o,325 4 — 0,319*)
- - = 3300 kilog.
6,875 X 4 X 0,325
et ce chiffre est beaucoup plus considerable que celui qui serait seulement
necessaire.
Les dimensions des colonnes n’ont pas ete determinees seulement par la
consideration qui ressort de cette condition, mais par la necessite de les mettre
en harmonie avec l’ensemble.
Poutres. — Les considerations qui viennent d’etre developpees ä l’occa-
sion de l’hypothese qui peut etre faite sur la repartition des efforts agissant
sur les cötes horizontaux des cadres, n’avaient pas tout d’abord conduit
ä reconnaitre qu’il est plus avantageux de demander cette resistance en
fractions inegales aux deux cötes horizontaux du meme cadre. Nous avions
admis que chacun d’eux devait opposer la meme force et nous avions reparti
egalement Teffort ä supporter sur les deux pieces. Si donc on fait application
des conditions de la theorie nouvelle que nous venons de presenter, a la resis
tance de chacune de ces pieces, on trouvera que l’une est trop forte de toute
la quantite dont l’autre est trop faible et c’est ce resultat seulement que nous
pouvons obtenir de l’application des formules.