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chent autant qu’il est possible de l'ouvrage en töle et qui lui ofirent ainsi des
Supports formes de cercles concentriques pouvant porter Charge, des que la
töle s’abaisse de quelques centimetres.
Si Ton se reporte ä ce qui a ete dit sur la confection de l’ouvrage en töle,
particulierement sur la possibilite oü est le constructeur de reproduire exac-
tement les formes arretees dans le projet, on comprend qu’il soit possible de
fixer ä l’avance les hauteurs des couronnes composant le support en cbar -
pente, sans etre expose ä laisser un intervalle entre la calotte et son support.
Cependant, pour eviter les fautes de cette nature et donner au support
les dimensions les plus convenables, on ne pose les couronnes en charpente
qui le terminent, que lorsque la töle est arrivee ä la hauteur qui commande
ces dimensions.
II y a plus; on compose cette partie de l’ouvrage en charpente de deux
pieces distinctes: les unesformeesde pieces rectiligues,couronnant les poteaux,
sont situees ä une distance de la töle süffisante pour ne pas gener l’execution
de la rivure : les autres, formees de pieces curvilignes et decoupees en cercle,
constituent des fourrures qui remplissent l’espace laisse par les premieres
entre eiles et la calotte. Ces pieces qui n’ajoutent rien ä la stabilite de l’ouvrage
en charpente, ysont rattachees par desferrures appliquees lateralement.
Apres l’execution de lachaudronnerie, on enleve les etais qui soutenaient
la calotte et qui maintenaient la forme spherique et on la laisse reposer sur les
couronnes de l’ouvrage en charpente: on enleve le plancher en procedant
de la circonference au centre et en faisant sortir les bois, planches et solives,
par Couverture centrale menagee sur la calotte. On ferme celle-ci et on pro-
cede ä l’emplissage de la cuve.
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