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appareils (systeme Haudacceur) avec lesquels les beiirres sont travailles par
des cylindres et des malaxeurs en bois de ga'iac, sans que la main de
l’homme soit obligee d’y toucher.
Boulangerie. — Application k divers systemes de petrins mecaniques,
(Drouau, Cowedey, Lenoir, etc.). La superiorite des machines ä gaz sur les
machines ä vapeur est facile acomprendre pour la boulangerie oü le travail
commence ä 6 heures du soir-pour finir ä 4 heures du matin. 11 faut dans cet
espace de temps, petrir 6, 8, 10 fournees suivant l’importance de la maison.
Le petrissage d’une fournee exige 10 ä 15 minutes; ilfautdonc, au maximum,
mettre le petrin en mouvement pendant 150 minutes ou 2 heures 1/2. Tenir
pour cela une machine en pression pendant 8 ou 10 heures, c’est evidemment
s’exposer a une depense bien superieure acelle qu’occasionne une machine ä
gaz qui depense 15 ä 20 centimespar fournee. II estregreltable que desprejuges
mal juslifies fassent generalement repousser le pain fait ä la mecanique,
et obligent bien sonvent des boulangers qui ont tente ce mode de fabrica-
tion ä revenir ä l’ancien Systeme pour ne pas perdre leur clientele.
Blanchisserie. Pompes, batteuses, essoreuses.
On peut juger, par cet apercu, du nombre ■ d’industries auxquelles
peuvent etre appliquees les machines ä gaz et des Services qu’elles peuvent
rendre.
Leur röle et leur utilite ne peuvent que grandir dans les circonstances
actuelles. Le prix du charbon s’eleve tous les jours, mais le prix du gaz reste
le meme.
11 y a donc benefice pour l’industriel ä recourir ä la machine ä gaz, de
preference au travail manuel.
La machine exposee par la Compagnie Parisienne est de 2 chevaux (150
kilogrammetres.) Elle est montee sur un bati en fonte avec deux chaises et
deux volants.
Ce type de machines se prete surtout aux installations dans les etages
superieurs des maisons, lä oül’on ne peut etablir des massifs en maconnerie,
la oü les volants ne peuvent etre d’un diametre quioblige ä menager une fosse
pour leur passage.
