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Volltext: Les costumes populaires de la Turquie en 1873 : ouvrage publié sous le patronage de la Commission Impériale Ottomane pour l'Exposition Universelle de Vienne

Un aklouka kebeci, pardessus indispensable, sert de complement ä tous les costu- 
mes arnaout. C’est une Sorte de paletot long et large, sans manches, en etoffe feutree 
d’un cote, et a longs poils de l’autre. On le porte, suivant l’occasion et la fantaisie, le 
poil en dehors ou le poil en dedans. Ce vetement est tres chaud, tres commode et ä 
bon marche. 
Figure 2: arnaout de yania (classe pauyre). 
Dans ce costume, lofez ä long puskul est supprime comme objet de luxe. liest 
remplace par un bonnet de feutre blanc, tout aussi chaud; mais un peu plus rüde. Les 
cheveux sont preserves de son contact par un takke de coton blanc. Toutes les pieces 
du costume sont d’ailleurs les meines que celles des autres arnaout-, la difference qui 
les distingue consiste en ce qu’elles sont en aha (feutre) gris au lieu d’etre en drap. Les 
broderies sont aussi plus rares et d’un dessin moins recherche. Le silahlik est en cuir 
tout uni; les tcharik n’ont pas de pompons, ce qui ne les rend que plus commodes. Les 
guetres sont en aba gris, et les jarretieres en passementerie commune. Le fistan est un 
calicot grossier, ä plis larges et irreguliers. Un costume semblable, tres chaud, tres 
comfortable, ne coüte que 332 piastres (66 francs) environ, tout compris. 
Figure 3: paysan des environs de yania. 
Ici, le dernier vestige de luxe, \e fistan, cesse de figurer. Tout revet un cachet fon- 
cierement utilitaire. Une chaude ceinture de laine epaisse remplace le silahlik. Les 
dizlik cedent la place aux caltchoun (chausses), et les tcharik perdent leur pointe 
recourbee; ils sont attaches aux caltchoun par des lanieres de cuir. IT aklouka kebeci 
dev ient encore plus ample et plus lourd; il prend une importance capitale, ce qui con- 
vient parfaitement au costume d’un homme que les travaux des champs retiennent 
presque constamment au grand air. La chemise, de grosse toile fabriquee ä la maison, 
n’est plus ä lafranka; l’elegance y perd peut-etre; mais la commodite y gagne. 
Le paysan des environs de Yania s’habille ä moins de frais encore que le citadin 
pauvre ; son costume complet lui revient ä 264 piastres (environ 53 francs.)
	        
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