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Volltext: Les costumes populaires de la Turquie en 1873 : ouvrage publié sous le patronage de la Commission Impériale Ottomane pour l'Exposition Universelle de Vienne

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Le costume du moliah de Koniah se compose d’un fez rouge entoure d’un saryk 
vert; d’un entari raye, en soie, ferme par une ceinture de cachemire gris; d’un binich 
de drap vert, double de blanc a la partie superieure; il est tres ample, et les manches, 
en s’echancrant aux poignets et s’elargissant au dela, tombent beaucoup plus bas que 
l’extremite des doigts. La chaussure est double, suivant l’usage general, qui veut qu’on 
se dechausse en entrant, non seulement dans les djami, mais aussi chez les particuliers. 
On quitte donc, dans ce cas, les paboudj ou les galoches, et Ton ne garde que les 
mest, les terlik ou les bottines, dont la semelle a ete preservee de toute souillure par 
son enveloppe. 
Ce procede est certainement bien plus satisfaisant pour la proprete que le de- 
crottage des semelles sur les fers et les paillassons places ad hoc aux portes des 
appartements, dans les pays occidentaux. 
Un accessoire presque oblige du costume de mollah est le tesbih, chapelet de 99 
grains separes en trois divisions de chacune 33 grains, plus 1 dernier grain comple- 
tant la centaine. Sur chacun de ces grains, on dit un des cent noms du Dieu unique. 
Figure 3: prLtre grec de koniah. 
Le costume du pretre grec est moins majestueux, peut-etre, que celui du pretre 
armenien; mais il est plus original, et encore plus riche. 
A l’eglise comme ä la ville, le pretre grec reste coiffe de son Icalpalc, assez dis- 
gracieux de forme. C’est un tuyau de carton evase par le haut, et recouvert de 
drap noir. 
Seulement, tandis que, hors de ses fonctions sacerdotales, il porte releves sur 
le sommet de la tete et enfermes dans le kalpak ses cheveux, qu’il laisse croitre dans 
toute leur longueur; il les denoue en revetant le costume pontifical, sur lequel on les 
voit quelquefois descendre ä flots jusqu’ä ses pieds. 
Une difference tres notable distingue la chasuble du pretre grec de celle de l’ar- 
menien et du latin; celle du grec, au lieu d’etre entierement ouverte par devant et 
rattachee seulement en haut ä l’aide d’une agrafe d’or ou d’argent, enrichie de pier 
reries, comme celle de l’armenien, n’a qu’une ouverture pour passer la tete, comme la 
chasuble latine. Elle differe de cette derniere en ce qu’elle n’est pas ouverte sur les cotes 
et qu’elle est plus courte par devant que par derriere, ce qui la fait manquer to 
talement de gräce, excepte lorsque des gestes tels que la benediction, l’elevation du
	        
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