de coton, est boutonne au cou par un seul bouton en forme de fleur de camomille;
d est ferme dans toute sa longueur au moyen d’une ceinture de soie tunisienne, a raies
jaunes sur un fond rouge. Son tchepken de feutre d’un gris blanchätre, brode en laine
noire sur les cotes et en bas des manches, laisse a decouvert ses deux bras. S’il sur-
yenait un peu de fraicheur trop piquante, il lui serait facile de s’en preserver en bou-
tonnant tont du long les manches de ce tchepken, ainsi que son corsage.
Des bottes rouges* en fort maroquin double de plusieurs epaisseurs de cuir, de sorte
quen frappant les deux semelles Tune contre l’autre, eiles rendent un son analogue a
celm d’une porte de chene sous le marteau, chaussent ses jambes et ses pieds, qu’elles
deccrcnt de leurs pointes relevees en eroissants.
PLANCHE XIL
Figure 1: baohi bozouk d’angora,'
Ce . terrible nom de hachi bozouk, qui se traduit litteralement par briseur de tetes,
X. ./.Fi/ • 1 i 1
ne signifie pourtant en realite rien de bien pffmvnru 71 i .
offrir yolontairement pour la defense de son pays, et de combattre au pre
souvent.
Les habitants de certaines villes, telles par exemple que Constantinople, sont
bacln bozouk. II en est de meme des ouvriers exercant certains metiers privilegies.
On ne pense pas que ce. soit la profession qui ait exempte du recrutement le
(>achi bozouk d’Angora, car il semble, d’apres son costume, avoir pour etat d’exer-
cer le metier de surudju (loueurou conducteur de chevaux) au d’arabaß (cocher).
H est vetu d’un djamadan ou gilet em aha, croise sur la poitrine et neglmemment
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boutonne par en haut; d’un mintan de soie a mille raies,,dont les manches, & ouvertes
a partir de la saignee, sont laissees entierement a decouvert par le tchepken de feutre