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Volltext: Les costumes populaires de la Turquie en 1873 : ouvrage publié sous le patronage de la Commission Impériale Ottomane pour l'Exposition Universelle de Vienne

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C est une piece de soie large d’environ un metre et demi sur une longueur de dewx a 
trois metres. Sur la moitie de son etendue occupant le railieu de la piece, eile est qua- 
drillee soit en bleu, soit en rouge, sur fond blanc. L’autre moitie de l’etoffe, c'est-a-dire 
la partie situee aux deux extremites de la piece, est de ineme eouleur; mais beaueoup 
plus foncee et seulement rayee. Elle se termine en larges franges composees d’effiles ou 
le fond blanc du milien reparait entre les raies. 
Figure 3: armenienne de van. 
L’Armenienne de Yan laisse ses cheveux, abondants, touffus et crespeles, d’un noir 
d’ebene, tomber comme un manteau derriere eile. Sa tete est couverte d’un fez a la 
mode de Constantinople, entoure d’un yemeni roule sur un eiroit bourrelet, de ma 
ttiere ä dessiner une sorte de couronne, formee par les plis. 
Son entari et son chalwar de solide etoffe de soie dite koutnou, de eouleur de frani- 
boise, disparaissent presque entierement sous le chapo, sorte de chappe se rapprochant 
beaueoup de celles des pretres latins. L’etoffe de cette piece importante du eostume 
est un cachemire de soie et coton a larges raies alternativement de eouleur claire et 
de eouleur foncee, sur lesquelles courent des guirlandes de ces dessins d’origine persane 
qu’on appelle improprement palmes; mais dont l’idee premiere est le eypres a la cime 
courbee par le vent. Cette forme, affectionnee de tous les artistes orientaux, avec tou- 
tes ses modiScations successives, depuis la representation de l'arbre lui-meme avec sa 
pointe inclinee jusqu a sa derniere expression ornementale, la figure appelee palme 
indienne par les fabricants europeens, se retrouve sur tous les monuments, les meu- 
bles, les ustensiles, les etoffes des Indiens, des Persans et des Turcs. Les Ottomans en 
ont tire un grand parti dans l’ornementation de leur architecture, notamment sur les 
fontaines. 
Le chapo n a pas de manches ; il est ouvert sur les cötes dans toute sa longueur. 
Le djubhe ou long pardessus, de drap uni, le recouvre entierement, excepte par devant. 
Du bout des manches un peu courtes du djubhe, on voit sortir celles de Yentari, 
<lecoupees en sabots et garnies d’un lisere dentele. 
Les pieds sollt chausses de paboudj en cuir rouge ä pointes recourljees. 
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