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Volltext: Les costumes populaires de la Turquie en 1873 : ouvrage publié sous le patronage de la Commission Impériale Ottomane pour l'Exposition Universelle de Vienne

I 
PLANCHE XXL 
Figure 1: musulman de diarbükir. 
Figiire 2: chretien de diarbekir. 
Entre le musulman et le chretien de Diarbekir, la difference de costume n’est 
pas grande ; eile se borne ä un detail peu apparent quant ä la forme de la coiffure, 
et ä un certain choix de couleurs. Hors ces legeres dissemblances, qu’un oeil exerce 
peut seid distinguer du premier coup, qui decrit Fun decrit Fautre. 
D ailleurs, de pareilles distinctions n’ont rien d’absolument obligatoire ; eiles ne 
sont soumises a aucune autre sanction que celle de l’usage. II est vrai que l’usage, en 
Orient, a plus souvent force de loi que la loi'elle-meme. 
Ce que 1 on voit tont d abord, de ces deux costumes, le djubbe ou par dessus, est 
exactement de meine forme chez 1 un que chez l’autre; seulement, le Chretien choisit 
generalement un drap de couleur bleue ou foneee et s'interdit la coulenr verte, autre- 
fois strictement reservee aux seuls descendants du Prophete. Plus tard, le nombre de' 
ceux qui se pretendaient tels est devenu si considerable, qu’on n’accorde plus au- 
jourd hui, non seulement la moindre importance, mais la moindre signification a 
cette couleur. A Constantinople, on voit jusqua des dames d’un certain monde, etran- 
geres bien entendu, s en affubler sans aucun autre inconvenient pour eiles qu’un tant 
soit peu de ridicule. En province, on n’en est pas encore venu a ce degre d’indifie- 
rence, et il est probable que si 1 on y voyait la couleur verte aussi legerement portee, 
])lus d’un, s’en montrerait scandalise. 
Le djubbe du musulman est le plus souvent de quelque couleur claire et un peu 
tendre; il affectionne particulierement celle que Fon nommait en France, sous Louis 
XV : cuisse de nyraphe ; mais que les Turcs, plus verses däns la connaissance du jar- 
dinage que dans celle de la mythologie, nomment simplement nohoud renghi, c’est-a- 
dii e couleur de pois chiche. Le mdntan ou veste courte que Fon porte immediate- 
ment par dessous le djubbe est presque toujours de meine etoffe et de meine cou 
leur que celui-ci. Quant au yelek (gilet) et a Fentari (robe) ils sont en soie rayee, 
uniforme« pour le musulman comme pour le chretien. Il en est de meme de leurs cein-
	        
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