tous. II reproche de faire des plantations au moyen des
memes especes partout, de peupler les forets des memes
essences, ce qui a pour resultat de les livrer aux attaques
d’une seule espece nuisible. II observe aussi que les cam-
pagnes se denudent de plus en plus ; les arbres sont
abattus, les haies derodees, les buissons arraches, ce qui
enleve tout refuge aux serviteurs ailes du cultivateur.
L’orateur pense qu’il faudrait ötre m<?ins brutal ä cet egard
et qu’il conviendrait, ä l’exemple de certaines regions oü
J'utilite en a ete appreciee, d’accorder une protection privi-
legiee a quelques oiseaux, le sansonnet ou etourneau (Stur
nus vulgaris) par exemple, en leur offrant, dans les bois et
dans les champs, des caisses ä couvees. M: Brehrn combat
la proposition des orateurs precedents, de former une liste
d’oiseaux ä proteger partout; il pense que la question de
l’utilite des oiseaux ne peut etre afBrmde ou contestee d’une
fagon absolue; qu’ici encore les situations ne sont pas tou-
jours comparables et qu’on a souvent exagere les Services
que ces petits animaux peuvent nous rendre. Le D r Brehm
est cependant d’avis que la protection des oiseaux est tres-
recommandable; mais, pour lui, le seul moyen dont on
puisse attendre une reelle efficacite reside dans l’instruction
du peuple et, dans ce but, il faudrait publier un ouvrage
approprie, ä repandre dans toutes les mains, de maniere a
mettre les oiseaux utiles non sous l’egide de lois d’une
application difficile, mais sous laprotection dusavoir de tous.
M. le comte Van der Straeten-Ponthoz demande ensuite