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dans le cours de la discussion, on a exprime le voeu de voir
un traite analogue repandu dans les campagnes et on le
propose comme modele ä imiter.
M. le D r Blomejer, directeur de l’Institut agricole de
Leipzig, est d’avis qu’il nepeut s’agirde formuler des dispo-
sitions invariables ä introduire dans les differentes legis-
lations; d’apres lui, le congres doit arreter simplement
des principes et s’en rapporter a l’instruction et ä l’ensei-
gnement pour les faire penetrer dans les moeurs. Au
nombre de ces principes, M. Blomeyer signale celui-ci,
qu’il considere comme Capital: c’est que toute culture pro
gressive doit se proposer la protection des oiseaux insec-
tivores. L’orateur demande, en consequence, que le congres
numme une Commission qui aura pour mission de formuler
les bases a presenter aux gouvernements des nations les plus
avancees dans la culture du sol, relativement a cet objet.
M. le comte Bossi de Roveredo, se faisant le defenseur
de la passion des meridionaux pour tout ce qui concerne
l’oiselage, emet le voeu que le congres veuille decider :
« 1° Que la chasse aux oiseaux est entierement libre du
» 1 er septembre au 1 er decembre;
» 2° Quelle est absolument interdite en tout autre ternps'
» de l’annee. »
Cette proposition est repoussee, de meme quecelle de M. le
senateur Luigi Torelli (Rome) tendant ä ce que les autorites
administratives des localites avoisinant les frontieres s’en-
tendent pour arrßler, chaque annee, les epoques de chasse.