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Berlin, demande le rejet des propositions MM. Zöller et
Haberlandt. D’apres lui, la mesure est superflue et il n’au-
rait ete mentionne par les auteurs auciiue question qui
puisse recevoir une solution par des investigations com-
munes. II selevecontre l’idee de soumettre les stations ä
un rdgime uniforme et force, qui serait de nature ä entraver
toute liberte, toute initiative individuelle; les recherches de
commande, d’apres M. Thiel, ne fourniront pas plus de
rdsultats generaux comparables que celles dues aux efforts
isole's et libres.
Apres une replique legerement passionnee de M. Zöller,
les debats sont declares clos sur cette partie de la question
et lassemblee s’occupe de. la deuxieme partie, relative ä
1 utilite de l’experimentation internationale dans le domaine
de la sylviculture.
M. A. de Seckendorff (Vienne) expose les avantages qui
resulteraient de l’observation, poursuivie dans les contrees
de l’Europe, de certains points importants pour la sylvicul
ture, specialement de l’influence des foröts sur le climat,
sur les quantites de pluie, la formation des sources, les
inondations, etc.; il montre aussi la liaison qui unit ces
questions et celle de la Conservation des foröts. L’orateur
insiste ensuite sur la necessite de confier la direction des
etablissements de recherches ä des hommes speciaux, se
consacrant exclusivement a la solution de ces questions et
formant un conseil qui dirigerait les recherches etendues et
delicates que la Science forestiere reclame.