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Un forestier dminent, M. Ebermayer (Aschaffenbourg),
dit qu’un grand nombre de points essentiels relatifs ä
leconomie forestiere ne recevront de solution satisfaisante
que si les conditions de la vie des forets dans les divers
pays sont etudiees simultanement et de la meine maniere;
d’apres lui, il y va de l’interet direct des populations et des
gouvernements. II emet ie voeu de voir se multiplier les
stations de sylviculture et il propose la formation d’une
Commission permanente qui s’occupera de formuler les
mesures necessaires.
M. J. de Saldanha (Bresil), s’ecartant de la question en
discussion , analyse l’importance des foräts du nouveau
monde sous des points de vue divers, fait ressortir les
degäts resultant de leur defrichement inconsidere et se
rallie aux voeux emis par l’orateur precedent.
MM. Beck (Treves), Roth (Crefeld) et Judeich (Tharand)
parlent de divers points de sylviculture et parfois de sujets
qui y sont etrangers. M. Judeich, forestier distingue de la
Saxe, appuie vivement les propositions de M. Ebermayer.
Le professeur Exner, de Mariabrünn (Autriche), voudrait
aussi que Ton etablit un Systeme international d’observa-
tions pour btudier les proprietes techniques des bois. L’emi-
nent professeur Nördlinger (Hohenheim) repousse cette
motion; il est d’avis que le congres doit se borner ä mani
fester le voeu que des observations meteorologiques interna
tionales sur l’influence des forets sont desirables, tandis que
l'etude des autres questions sylvicoles doit <§tre abandonnee