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d’importance. A part le nombre imposant des membres
venus non-seulement de l’Europe entiere, mais aussi d’outre-
mer, et le choix de certains sujets a discuter, il est une cir-
constance qui attachait au congres un interet superieur,
c’est qu’il etait preside par un membre du Conseil de la
Couronne, S. Exc. le Chevalier Jean de Chlumecky,
Ministre de l’agriculture, et que le gouvernement en avait
pris l’initiative. On peut donc esperer que les propositions
sorties des debats de l’assemblbe ne resteront pas lettre
morte et 1’expreSsion de simples voeux, mais qu’elles seront
le point de depart et le motif de mesures internationales
dont on peut attendre de l’efficacite pour les interbts agri-
coles et forestiers. Sans doute, les questions discutees ne
peuvent recevoir les Solutions desirees du jour au lende-
main; mais il est evident que l’administration interieure d’un
grand pays comme la monarchie austro-hongroise et son
intiuence au dehors peuvent eminemment contribuer a tirer
un parti serieusement utile des materiaux prepares par le
congres des agriculteurs et forestiers.
L’empressement des Etats ä repondre ä l’appel des orga-
nisateurs *a imprime ä la solennite un caractere interna
tional bien accuse. D’autre part, il est ä signaler que c’etait
la premiere fois que le gouvernement imperial et royal
d’Autriche autorisait une reunion presentant un tel cachet
de liberte et oü l’agriculture et la sylviculture etaicnt con-
vibes ä traiter leurs affaires elles-memes.
La veille de l’ouverture du Congres, 18 septembre, le'