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environs de Vienne, est un produit, qui m etait compldte-
ment inconnu et avec lequel j’ai pu faire connaissance.
Les produits de M. Limousin, de Paris, ceux de M. Mula-
ton, de Lyon, les alcaloides remarquables de plusieurs
maisons dAllemagne, les sels des metaux rares exposes
par M. Schorn, et bien d’autres produits chimiques trop
longs ä enumerer, ont frappe agreablement mes regards et
ont ete pour moi autant d’objets d’admiration.
III
Drogues simples.
Cette categorie etait aussi largement represente'e ä Vienne.
Parmi les objets qui ont le plus fixe mon attention, je
citerai les ecorces de quinquina, exposees, avec plusieurs
arbres a quinquina (cinchona), par le gouvernement hollan-
dais.
Ces ecorces provenaient de plantations faites ä Java, etc.,
sous les auspices du gouvernement hollandais, et les resul-
tats obtenus promettent une nouvelle ressource pour l’appro-
visionnement de ce precieux medicament.
II serait a desirer que notre gouvernement put obtenir,
pour ses universites, si elles ne les avaient pas, et pour
l’ecole de medecineveterinaire, une Collection de ces ecorces
titrees telles qu’elles ont figure 4 l’Exposition de Vienne.
J’exprimerai le meme vceu a propos de quelques autres
produits, tels que graines de ricin, etc., etc.