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m’6tait pas permis d’y toucher, ni, par consequent, de pou-
voir les soumettre a un examen süffisant.
Dautres que moi, des membres du jury, par exemple,
pourront, au besoin, combler les lacunes qui devront neces-
sairement se rencontrer dans ce rapport.
Dans 1 examen des drogues simples, exposees par les dif
ferentes nations, j’ai dte frappe, comme je l’avais ete, du
reste, a la derniere Exposition de Paris, de voir tant de
substances de meme nom presenter des differences consi-
derables dans leur aspect physique.
De telles differences devaient, me disais-je, faire varier
dans bien des cas l’action therapeutique, non-seulement de
ces drogues, mais encore celle des preparations pharmaceu-
tiques dans lesquelles on les fait entrer, et, comme conse-
quence de cette Variation, il devait en resulter un veritable
danger pour le public.
Une autre consideration, qui decoule de ces variations,
est la necessite de donner dans les codex officiels une des-
cription suffisamment detaillee ä chaque drogue officinale,
afin qu’il ne soit pas permis de s’ecarter du produit-type,
qui doit assurer l’uniformite, si utile dans toutes les officines
d’un mdme pays.
A propos de cette uniformite, dont toutes les nations civi-
lisees ont consacre, avec raison, l’utilite, en imposant une
pharmacopee officielle, je dirai qu’on ne saurait trop y tenir
la main, car l’intdröt public y est intimement lie.
Et malgre les mesures prises par les gouvernements, il