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faut bien l’avouer, le butn’est qu imparfaitement atteint, la
cause de ce resultat reside non-seulement dans la varia-
bilite des matieres premieres, mais encore dans la multi-
plicite des Operateurs.
Comme complement ä la pharmacopee officielle, il fau-
drait, si l’esprit des instilutions le permettait, faire pour
les populations ce que Ton fait ici pour 1 armee, c est-ä-dire
qu’il faudrait que les principaux medicaments qui doivent
former l’approvisionnement des pharmacies sortissent tous
d’un meme etablissement, dont le chef responsable aurait
la direction des preparations pbarmaceutiques officinales
ou, du rnoins, des plus importantes.
Une teile Organisation aurait, en outre, pour resultat de
rendre aux pharmaciens un temps precieux qu ils pour-
raient consacrer, comme il en a dejä ete question, ä secon-
der l’autorite dans la surveillance des denrees alimen-
taires en ce qui concerne les falsifications qu’on leur fait
subir.
Le pharmacien serait la dans son röle, puisque, dans ses
examens, il doit prouver qu’il est apte a faire convenable-
ment les operations destinees ä constater les falsifica
tions.
Cette importante question de l’uniformitö des medica-
rnents preoccupe depuis quelque temps les medecins; eile
selie intimement a la pharmacopee universelle, dont l’utilite
a 6te proclamee au cpngres de Vienne et ailleurs.
Passant maintenant ä un autre ordre d’idees, je signa-