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HONGRIE.
quelque peine ä s’expliquer ces variations, qui pourraient
bien netre que le resultat dune faute d’impression; car
il n’est pas vraisemblable que, tandis que le nombre des
enfants en age deCole diminue, celui des enfants frequentant
les ecoles augmente constamment.
La loi nouvelle, tout en respectant le principe de la
liberte de lenseignement, rend l’instruction obligatoire. On
s’explique encore difficilement comment, dans un semblable
etat de choses, sur 2,206,187 enfants en äge d’eeole, il n’y
en ait que 1,233,500 qui frequentent les etablissements
d’instruction publique; 972,687 devraient donc recevoir un
enseignement prive ou ne recevoir aucune instruction. La
liberte de lenseignement n’est point en Hongrie aussi
complete qu’en Belgique, oü la loi constitutionnelle interdit
absolument toute mesure präventive. Cette liberte, dans le
Royaume hongrois, consiste uniquement dans le droit de fon-
der, d’entretenir et de diriger des bcoles; mais l’Etat s’est
reservb, de par la loi, le droit d inspection et de contröle
sur tous indistinctement. L’Etat n’intervient d’ailleurs, dans
1 erection et 1 entretien des bcoles, que lä oü les associations
religieuses ou lai'ques et la commune font absolument defaut.
Les rbsultats de lenseignement, soit qu’il ait ete puise
dans les ecoles publiques ou particulieres, soit qu’il ait eu
lieu sous le toit paternel, sont contrölbs au moyen d’examen.
Quant a l’organisation meine de lenseignement dans les
ecoles, a la construction, ä l’emmenagement et a l’ameu-
blement de celles-ci, la loi s’en occupe et prescrit des regles