FRANCE.
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l’admission de quelques jeunes philologues beiges ä l’Ecole
d’Athenes. Ayant pris une part active, en qualite de direc-
teur de l’instruction publique, aux negociations qui eurent
lieu a ce propos, l’auteur du prbsent travail est a meine
d’indiquer les bases de l’arrangement prqjetA
Au mois d’avril 1847, M. le comte de Theux, Ministre de
rinterieur, l’envoya a Paris et le mit en rapport avec
S. Exc. M. le comte de Salvandy, grand maitre de l’Univer-
' site de France. Voici le r esu mb de la nbgociation :
A la premiere demande formulee parM. leprincede Ligne,
ambassadeur de S. M. leRoi des Beiges, S.Exc.M. de Sal
vandy avait aecede au voeu exprime par le Gouvernement
beige. Dans une Conference qui eut lieu le 13 avril 1847,
les preliminaires suivants furent arretes. 11s ont etb fbrmulbs
par ecrit et signes le lendemain :
« 1° Le Ministre n’a pas cru, jusqua present, devoir
regle]' dune maniere tres-precise l’ordre des travaux des
membres de l’Ecole d’Athenes; il a voulu laisser l’institution
se dbvelopper avec une certaine liberte, s’en rapportant, pour
les details, ä la sagacitb et ä l’experience du Ministre de
France a Athenes, S. Exc. M. Piscatori, lequel exerce la
surintendance sur l’Ecole;
« 2° Les. membres francais de l’Ecole d’Athenes, au
nombre de huit,. non cornpris le directeur, sont places sous
les ordres du Ministre francais; ils doivent se tenir ä la dis-
position du Gouvernement grec pour les Services que celui-ci
pourrait reclamer d’eux par Fintermediaire de la Legation;