FRANCE.
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eleves, de ceux qui forment la bibliotheque d’une ecole et
des classiques proprement dits, enfin les registres de classe
et les reglements d etude.
L’enseignement du dessin dans la ville de Paris estdepuis
longtemps l’objet de la sollicitude de radministraüon muni-
cipale, qui a compris toute l’importance de cette etude au
point de vue de Finteret des industries de luxe qui font en
partie la richesse de la capitale de la France. Independam-
ment de l’ecole des beaux-arts, qui est dans les attributions
exclusives du Gouvernement, Paris possede une foule
d’institutions municipales ayantpour but la propagation des
connaissances relatives aux arts graphiques et plastiques et
a la pratique du dessin et du modelage. .Les couts du soli
des ecoles communales pour les apprentis et les adultes, oü
Fon enseigne le dessin d’art ornemental, fteurs, fruits,
figures, sont au nombre de vingt et un. Le dessin gdome-
trique (architecture et machines) s’enseigne le soir, dans sept
ecoles.
Les ecoles libres subventionnöes, ayant la meme destina-
tion, sont au nombre de cinq pour le dessin d’art et de trois
pour le dessin geometrique. II faut y joindre les ecoles du
jour, pour les jeunes Alles et les femmes, au nombre de
seize: dessin dart et dessin industriel.
Une mention toute particuliere doit etre faite ici de
Fenseignement du dessin qui est donne par les Freres des
ecoles cbretiennes. Cet institut dirige, en France, plus de
1,800 ecoles privees ou publiques et donne ses soins a plus
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