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FRANCE.
de 300,000 eleves. 11 serait a desirer que toutes nos dcoles
primaires pussent imiter, en ce qui concerne l’enseignement
du dessin, l’exemple des ecoles des Freres. On y consacre ä
cel enseignement trois heures par semaine dans les ecoles
communales et cinq heures dans les pensionnats places sous
la direction de l’institut.
Les produits scolaires exposes a Vienne par les Freres,
pour cette specialite, pouvaient etre divises en deux catego-
ries :
1° Les methodes d’enseignement et les modeles ä l’usage
tant du maitre que des eleves;
2° Quelques specimens des travaux de ces derniers.
Parmi les premiers, on pouvait remarquer une serie de
six cahiers intitulee : Enseignement populaire du dessin
d'ornement, par le Frere Victor, ainsi que le (Jours de dessin
d omement en trois })(irli.es, compose par le Frere Athanase,
editepar M. Delarue.
Autant que possible, on ramene dans ces ecoles l’ensei-
gnement du dessin, du moins pour les premiers principes, a
la methode simultanee. La plupart des eleves d’une classe
copient le meine modele. Le professeur donne les explica-
tions en tracant iui-meme, au mojen de la craie blanche,
su'r le tableau noir, l’objet que les eleves doivent, aleurtour,
reproduire. A en juger par les dessins exposes des eleves, on
serait en droit de reprocher a cet enseignement de n’avoir
pas encore assez resolument secoue le joug des anciennes
habitudes qui ont aussi trop longtemps regne dans nos