FRANCE.
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academies. Les eleves perdent-trop de temps ä la copie ser
vile de modeles gravbs, qui ne sont pas toujours choisis avec
goüt et discernement. Gelte obervation s’applique surtout
aux dcoles des departements; quant a celles de Paris, eiles
sont dans une meilleure voie, et rendent des Services a
1’industrie, comme les ecoles municipales laiques.
Au nombre des documents destines 'a faire apprecier la
Situation de l’instruction en France, il n’en est pas de plus
significatif et de plus concluant que le livre de M. Greard,
inspecteur general de l’instruction publique, intitiilb : L in-
struction primaire ä Paris et dans le departement de la
Seine (1871-1873). Cet honorable fonctionnaire faisait par-
tie du Jury international; il ne pouvait donc etre question
pour lui de röcompense. Je ne puis m’empecher de signaler
ici son travail, qui m’a ete dun grand- secours pour mes
propres appreciations de la partie francaise de 1 Exposition
universelle.
Ce volume debute par une note adressee au prüfet de la
Seine-, M. Ldon Say, et approuvee par ce haut fonction
naire, sur les besoins de l’intruction primaire, tant supe-
rieure qu’införieure dans la ville de Paris, en vue de la
preparation du budget municipal de 1872. Le chiffre du
budget pröcedent s’elevait ä fr. 6,612,878-86. L’augmenta-
tion demandee et dont l’urgence est demontree par 1’inspec-
teur gbneral ne s’bleve pas a moins de 1,200,000 francs.
Une note du meine genre f'ait connaitre les besoins des
communes formant le reste du departement de la Seine. Aux