ITALIE.
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lieu de province et d’arrondissement et entretenue entiere-
ment aux frais de l’Etat. 11 en fut cred dix-huit dans la pro
vince napolitaine; mais une seule, celle de Naples, est a la
Charge exclusive du trdsor public.
Dans les anciennes provinces piemontaises et dans la
Lombardie, les frais de ces ecoles sont partagds entre l’Etat
et les communes; dans 1 Emilie, les ecoles sont commune-
ment subventionnees par l’Etat; dans l’Ombrie et les Mar
ches, ces ecoles sont gouvernementales, mais la moitie de
la ddpense est supportee par les communes. S’il n’y a pas de
lois particulieres rdglant les obligations pecunieres respec-
tives de l’Etat et des communes en ce qui concerne ces
ecoles, la Situation de fait est regularisee, chaque annee,
par le vote du budget.
Pour ce gencre d ecoles, comme pour les gymnases et les
lycees, on a laisse aux administrations certaine latitude qui
leur permet de joindre, soit une partie du programme clas-
sique ä lbcole technique soit une partie du programme
technique au gymnase, selon les besoins et les ressources
des localites; ainsi il y a le Ginnasio-tecnico et la scuola
tecnica-ginnasiale.
En general, le lycee ou gymnase est un externat. Quant a
l’internat [convitto), il forme une Institution ä part, rbgie par
le ddcret royal du 25 aout 1860. Les convitU nationali ont
pour objet l’education religieuse et civile des eleves, en
meme temps que leur developpement physique. On leur
enseigne l’amour [amore immenso) de la patrie italienne,