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ITALIE.
Ces chiffres n indiquent point une population bien dense;
on doit cependant remarquer que dans les Etablissements
royaux, le gjmnase et le lycEe reunis forment ce qui, en
France et enBelgique, constitue un seul et meme Etablisse
ment. Mais, meme en rEunissant la population des institu
tions des deux degres, on n’obtient encore qu’un chiffre peu
Eleve. Cela doit tenir ä laconcurrence quefont, aux collEges
de 1 Etat, les institutions communales et provinciale, ainsi
que les institutions libres. Cependant la Situation semble
s’ameliorer, puisque la population des Etablissements royaux
s accroit d une maniere tres-sensible. Ainsi, pour les lycEes,
l’accroissement de 1873 a ete de 640 Eleves ; pour les gym-
nases, de 1,056; pour les ecoles techniques, de 3,431. II y
a lä une heureuse promesse pour l'avenir.
L’enseignement de la gymnastique s’organise aussi par
toute 1 Italie. En 1864, on ne comptait que 255 de ces
Ecoles ; il y en a aujourd’hui 673.
Le budget qui pourvoit aux dEpenses du Departement de
l’mstruction publique italien s''Eleve, pour 1’annEe 1873, au
chiffre de 21,622,625'fr. 25 c., dont 1,610,596 fr. 25 c.,
de dEpenses extraordinaires.
Si l’on veut comparer ces dEpenses ä celles delaBelgique,
en extrayant du budget du DEpartement de 1’intErieur les
chapitres correspondants aux Services qui constituent, en
Italie, le Ministere de linstruction publique, on arrive ä un
rEsultat qui est tout a notre avantage, eu egard ä la popu
lation des deux pays.