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ITALIE.
liiere annee scolaire, ceux-ci parajssent meriter detre
signales : deux de'crets royaux erigent en personnes civiles
{corpo morale) deux institutions scientifiques : la Societa di
lettre e conversaizoni scientifiche di Genova et VAcademia
Raffaello delle belle-arti di Urbino; une loi autorise une
depense extraordinaire pour l’etablissement, a Rome, d’un
laboratoire scientifique; un decret institue, dans la meme
viIle, une ecole normale pour les femmes ; une autre loi
abolit la Faculte de theologie dans les universites royales,
consequence de la Situation nouvelle faite ä l'Etat vis-ä-vis
de lautorite spirituelle. Les Facultes de theologie existant
dans quelques universites royales ne comptaient qu’un
nombre insigniflant d’eleves; eiles n’auraient bientöt plus
pu trouver de professeurs, a moins que le Gouvernement
ne se passät de l’agrement de l’Eglise. II a sagement agi en
ecartant cette pierre d’achoppeinent.
Le Ministre de l’instruction publique surveille, au moyen
de ses fonctionnaires ou d’autres personnes deleguees par lui,
les ecoles etles institutions privees (loi du 13novembre 1859,
art. 5) d instruction et d’education et, lorsque les directeurs
des dites institutions refusent de se conformer aux lois, il
peut ordonner la clöture de celles-ci, apres avoir pris l’avis
du Conseil superieur.
Les articles 23 ä 27de la loi du 13 novembre 1859 avaient
cree, aupres du Ministere de l’instruction publique, un office
d aviseur (consultatore legale). Cette tonction a ete supprimee
par la loi du 6 decembre 1866.