EPILOGUE.
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sur cepoint, je conseille aux organisateurs des futures expo-
sitions universelles de diviserles objets relatifs a l’instruction
et den former deux groupes, ayant chacun son jury par-
ticulier. Dans Tun, on placerait l’enseignement proprement
dit, celui qui, descendant de la bouche du maitre, du haut de
sa chaire, arrive directement ä 1 oreille du disciple, celui que
vont chercher les eleves, dans toutes les ecoles de tous les
degres et de toutes les specialites, durant les annbes habi-
tuellement consacrees ä l’education. Dans lautre seraient
rbunis tous les moyens qui servent ä developper, pendant
le reste de la vie, les connaissances acquises, ce qu’on a
exprime, Pan passe, a Vienne, par la formule : enseignement
des Adultes. Les academies, les societes savantes, les jour-
naux, les revues, les livres scientifiques sy rencontreraient
avecles institutions ayant pour objet lamelioration de la '
condition des classes laborieuses. Ce champ est assez vaste
pour occuper un jury qui devrait deja reunir un assez
grand nombre de specialistes.
En rbsume, l’avantage des expositions universelles, en
ce qui concerne, bien entendu, linstruction publique, rbside
surtout dans les relations qui peuvent setablir entre les
membres du Jury, lors des discussions en sbance, en
presence des objets exposes, et dans leurs entretiens prives.
Ces derniers n’etaient point sufBsamment provoques et
encourages a Vienne, ä cause de l’immense developpe-
ment donne a l’entreprise, ce qui avait rendu impossible
l’affectation de locaux particuliers ä chaque jury.