temps qu’ila fallu y cousacrer a eie necessairement perdu
pour lejiiry. Necessairement aussi, on l’a dejä dit, les
impressions ontpu risquer souvent de s’effacer dansletrajet,
]a fatigue et la distraction ont du nuire au jugement, et la
comparaison a du perdre beaucoup de sa nettete, de sa
precision, de sa rapiditd.
A l’Exposition universelle de Paris, en 1867, l’organisa-
tion avaitete comprise d’une maniere infiniment plus ration-
nelle et plus commode. Les differents pays exposants y
avaient pu reunir dans une zone determinee tous les objets
appartenant ä un meme groupe, disposition qui permettait
de mieux les comparer entre eux et d’en juger le mdrite
relatif d’une facon plus precise, plus conscjencieuse et plus
complete.
A Vienne, cette comparaison a donc ete entourde de tres-
grandes difficultes.
Le court espace de temps qui a ete fixd au jury pour
accomplir ses travaux a du aussi donner lieu a quelques
inevitables mecomptes. En effet, .le nombre des objets
formant le XXVP groupe a etd tellement considerable
qu’il a ete materiellement impossible de prendre connais-
sance des milliers de volumes, documents officiels, ouvrages
pedagogiques et livres scolaires, qui se trouvaient entassds
dans les compartiments des diverses nations exposantes.
Plusieurs pays, tels que l’Autriche, l’Empire d’Allemagne,
la France et l’Amerique, avaient produit chacun une biblio-
theque tout entiere, dont beaucoup de volumes, a la vdritd,