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faire une image claire, nette et precise. C’est en partant 
de ce principe que l'illustre Bacon indiqua l’enseignement 
intuitif comme le seid raisonnable et fructueux et que le 
celebre pedagogue allemand Amos Comenius concut, vers 
l’an 1650, l’idee de publier, al’usage des familles et des 
ecoles, son Orbis pictus (le Monde en images), qui obtint, 
depuis cette öpoque, plusieurs centaines deditions et qui 
reste encore aujourd’hui un moyen d’instruction familier et 
presque genbral. Mais il etait rbserve au maitre le plus 
eminent de la Science methodologique, a Pestalozzi, de faire 
prevaloir ce principe vital dans les methodes allemandes. 
On sait avec quel merveilleux succes il parvint a fami- 
liariser, par l’intuition, les enfants avec les notions des 
nombres et des formes. D’autres, tels que Türk, Tillich, 
Grassmann, Denzel et Graser, s’emparerent des procbdds 
feconds introduits par le celebre pedagogue suisse et les 
appliquerent ä la formation du langage des enfants et a 
l’enseignement de la langue maternelle, ainsi qu’a celui 
dune partie des autres branches du programme des ecoles 
primaires. 
De la, comme auxiliaires, cette innombrable quantite de 
tableaux et de collections scientifiques que l’Exposition 
viennoise nous a montres, d’images representant les objets 
les plus remarquables des trois regnes de la nature, les 
differentes races humaines, les animaux domestiques et 
ceux qui sont les plus utiles ä l’homme, les divers mineraux 
dont nous tirons parti, les plantes alimentaires, vdndneuses, 
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