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* Le catalogue de l’Exposition universelle consacre une
rubrique speciale aux jardins d’enfants et il n’est aucune
categorie d’objets qui ait ete mieux remplie quecelle-lä;
car on a pu j remarquer non-seulement d’innombrables
eollections de travaux d’enfants d’apres le systöme froebelien,
mais encore des echantillons de tout ce que l’industrie a
er66 de joujoux a l’usage des petits gargons et des petites
Alles, depuis le bdbe jusqu’ä l’adulte. En laissant de cöte
les milliers d’objets que les fabriques spdciales de Nurem-
berg, entre autres, ont produits pour amuser la premiere
et la deuxieme enfance (mais non sans faire mention des
ingenieuses boites de construction ou d’assemblage qu’elles
ont fournies), nous avons constate que les jeux de Froebel
se propagent de plus en plus et remplacent lesjouets ordi-
naires dans ce qu’on appelait tout simplement, autrefois, les
ecoles gardiennes ou les salles d’asile. Toutefois nous avons
constatb aussi que, dans la plupart des etablissements qui
ont exposd des travaux d’enfdnts, on a elimine quelques-uns
des exercices recommandds par le celebre pedagogue d’Ober-
weissbach, tels que le modelage en argile et d’autres, qu’on
ne saurait faire executer que par des groupes d’enfants
assez peu nombreux pour etre tenus tous sous la surveil-
lance d’une personne speciale.
La Belgique n’a pris aucune part a ce genre particulier
d’exposition, quoiqu’elle possdde un assez grand nombre de
jardins d’enfants bien organises et que meine une de nos
institutrices ait produit sur ce sujet un livre dont j’aurais