196
ä sa partie inferieure. Le pupitre, egalement isole, a une
planchette doublement mobile : non-seulement leleve peut
la faire glisser d’arriere en avant ou la repousser a son gre,
mais encore il peut en relever la moitie, au moyen d’un jeu
de charnieres, de maniere a abriter ses livres, ses cahiers et
ses plumes dans l’interieur de la caisse. Enfin, au lieu de
disposer simplement, pour servir d’appui-pieds, une barre
transversale ä la partie inferieure du pupitre, comme on le
voit dans la plupart des meubles scolaires, le docteur Sand
berg a menage, entre le siege et la table, un petit plancher
compose de deux pieces de bois juxtaposdes, dont l’une
peut, au moyen de charnieres, etre rabattue surl’autre, d’oü
resulte la facilite de hausser ou de baisser le niveau du
point d’appui, selon la taille de l’enfant qui doit y poser les
pieds.
Ces sieges-pupitres isoles ne presentent qu’un inconve'-
nient : c’est d’entreprendre considerablement sur l’aire des
salles d’ecole oü ils sont employes. On peut aussi reprocher
au dossier des chaises de ne pas soutenir suffisamment les
reins des enfants.
Les bancs-pupitres suisses sont a deux places. Les sieges
ont pour dossier une traverse qui est disposee a hauteur
des reins. La planchette du pupitre est fixe et le bord ante-
rieur correspoud perpendiculairement a l’arete anterieure
du baue, disposition qui n’oblige pas les enfants ä se pen-
cher en avant pour ecrire, mais qui ne leur permet point de
se tenir debout.