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Ge procede semble aussi rationnel que stir et facile, les
exercices etant gradues de maniere k conduire insensible-
ment l’enfant de Tun ä l’autre, toutes les difficultes etant
apianies par l’enchainement logique des matteres et tout
moyen etranger, comme tout exercice inutile ou superflu,
ötant laisse de cöte.
Telle a ete l’appreciation de la section specialement
chargee de l’examen des methodes de calligraphie, et les
conclusions auxquelleselle a donne lieu ont dt6 adoptees par
le jury, qui a decerne, ainsi qii’il a ete dit, la medaille de
merite ä M. P. Callewaert.
Trois Beiges ont produit ä Vienne des appareils destines
a faciliter, au moyen de l’intuition, l’enseignement de
larithmetique. Ces appareils sont : l’arithmometre de
M. Arens, de Namur (n° 479); celui de M. Petry, directeur
de l’ecole moyenne de l’Etat, ä Mons (n° 591), et
l’arithmometre metrique deM. Martinot, instituteur com-
munal ä Nismes, dans la province de Namur (n° 523).
L’appareil de M. Martinot est aussi simple qu’ingenieux.
11 se compose de mille petits cubes d’un centimetre de cöte.
Trente d’entre eux sont isotes. Les neuf cent soixante-dix
autres sont reunis en ditferents groupes formant quarante-
deux pieces. II y a dix pieces de deux cubes, dix pieces de
cinq cubes, treize pieces de dix cubes reunis en forme de
reglettes, une piece de vingt cubes, une piece de cinquante
cubes et entin sept pieces de cent cubes reunis en maniere
de planchettes. L’appareil se complete par quatre räteliers