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dans lesquels non-seulement les cubes isoles, mais encore
la plupart des groupes de cubes peuvent etre embroches, de
maniere ä constituer, lorsqu’ils sont tous reunis, le dbci-
metre cube. On comprend sans peine quelle puissance
d’intuition cet appareil met au Service de l’instituteur pour
enseigner aux enfants et pour leur faire comprendre d’une
fa$on en quelque sorte materielle les principes de la nume-
ration, la composition et la decomposition des uombres, les
quatre operations fondamentales de l’arithmetique, les frac-
tions decimales, la formatiou du carre et du cube des
nombres, lextraction de leurs racines, la base et la gene-
ration des mesures metriques, etc., etc.
Certes, l’appareil de M. Martinot meritait de tixer l’atten-
tion du jurj; mais malheureusement il ne presente pas un
aspect qui attire et qui arröte l’oeil. Construit naivement en
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petites pieces de bois blanc coupees ä la scie et percees de
trous ronds, d’oü il resulte qu’elles tournent sur elles-memes
quand on les embroche dans les tiges de fer des räteliers,
rondes aussi, et qu’elles ne forment pas du premier coup un
cube compose ni un parallelipipedeexact, —il n’offre aucune
apparence exterieure. A la verite, ce n’est la qu’une imper-
fection dexecution materielle, ä laquelle probablement les
ressources du modeste et meritant instituteur de Nismes ne
lui ont pas permis de remedier. Toutefois cette imperfection
exterieure a porte quelque prejudice a 1’ingenieux inventeur.
La section du jurj, specialement chargee de l’examen des
appareils propres ä faciliter l’enseignement de l’arithmd-