— 215 —
tique n’a prete a celui de M. Martinot qu’une attention
secondaire, objectant, en outre, que, s’il pouvait etre d’un
ernploi utile devant un groupe restreint d’enfants, il n’en
serait pas de meine dans une classe deleves tres-liombreuse,
ä cause de l’exiguite des pieces dont il se compose.
L’arithmometre de M. Petry est forme d’un cadre divise
en trois zones distinctes. Dans celle d’en bas est adaptee
un boulier-cornpteur ordinaire. Celle du milieu est un
petit tableau noir. Et celle d’en haut, ä claire-voie, est
divisee en neuf compartiments, dans chacun desquels est
fixee une tige de fer verticale, oü peuvent s’embrocher
les boules servant au calcul. Ces neuf compartiments sont
partages en trois sections, dont chacune est destinee ä rece-
voir, sur les trois broches quelle contient, les boules qui
figurent chacun des trois ordres d’unites, soit de la premiere,
soit de la deuxieme, soit de la troisieme classe. Cette partie
superieure est mobile et peut se retourner de manier^ a
presenter, a gauche, la premiere classe d’unites decuples,
et, a droite, les deux premieres classes d’unites sous-decu-
ples, separees de la premiere par la virgule decimale. Surla
planchette noire, menagde immediatement au-dessous de la
zone superieqre, on peut ecrire le nombre forme ou a former
sur les broches.
Cet appareil, tout simple qu’il parait etre au premier
aspect, constitue un tres-notable perfectionnement a l’ancien
boulier-cornpteur. Il a surtout l’avantage de rendre aussi
intuitif que possible l’enseignement de laritlimetique et se