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s’agit de dbmontrer intuitivement soit la gbneration, soit la
decomposition des polyedres.
C’est une idee ä peu pres analogue que M. Stroesser a
entrepris de realiser et qui lui a deja valu une mention
honorable ä l’Exposition de methodes, de modeles et d’autres
objets necessaires ä 1’enseignement des arts graphiques et
plastiques, organisee a Bruxelles dans- le courant de l’annde
1868, et plus tard, en 1871, un diplöme a Londres.
II a judicieusement imagine de representer les corps
geometriques par leurs ardtes en fil metallique, et sa Col
lection se divise en plusieurs series distinctes. La prernidre,
construite specialement pour l’etude privee de la gdometrie
solide et pour des cours peu nombreux d’eleves, compte
quarante a cinquante dguces et comprend toutes celles qui
sont ndcessaires a l’etude et ä l’enseignement de cette
Science. La meine, reproduite en plus grand Systeme pour
des cours plus nombreux, se compose d’une trentaine de
pieces, quelques figures se trouvant reunies ensemble, et
eile se complete par les cinq polyedres reguliers et les
quatre polyedres d’ordre superieur. La deuxieme serie,
egalement construite en grand et en petit Systeme, se rap-
porte a la cristallographie, et cbacune des figures dont eile
se compose est disposee de maniere que l’on peut aisement
constater sa forme avec ses axes, son developpement et son
achevement naturel, chacune de ses transformations dtant
indiquee par une couleur speciale du fil metallique. L’intelli-
gent constructeur ne s’est pas borne la : il a produ.it aussi