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tible; plus de trente exploitations de mines de fer, situees 
dans les provinces de Libge, Namur, Luxembourg et en 
Espagne; six hauts fourneaux;' des ateliers de calcinage; 
des fonderies de fer et de cuivre; une fabrique de fer et des 
acibries; des forges; des ateliers de cons-truction; des chau- 
dronneries; enfin, a Anvers, un chantier pour les construc- 
tions navales. 9,000 employbs et ouvrier§ sont occupbs dans 
ces nombreuses maisons, qui livrent annuellement des pro- 
duits valant au delä de 30 millions de francs. 
Un personnel aussi important rbclamait de l’administration 
generale de la Socibtb John Cockerill une sollicitude qu’elle 
s’est empressbe d’exercer avec la plus grande bienveillance. 
Elle a participb pour une tres-large part a la fondation de 
l’bcole industrielle de Seraing, quelle subsidie et ou ses 
ingenieurs, dans diffbrents cours qu’ils donnent, initient les 
eleves ä leur savoir et surtout ä leur expbrience. Actuelle- * 
ment eile s’occupe, avec les autres sociötbs charbonnieres 
de la localite, de fonder une bcole spbciale de mineurs. Aupres 
de chacune de ses fosses, eile a institub une classe oü les 
enfants de 14 ans, avant de descendre dans la mine, sont 
obligbs de consacrer une. heure aux btudes blementaires. 
Elle a forme et rnis a la disposition di; personnel de ses 
etablissements une vaste bibliotheque, oü se trouvent reunis 
les meilleurs ouvrages scientiliques et les diverses publica- 
tions actuelles ayant rapport ä l’industrie. 
Quant au bien-etre materiel de son armee de travailleurs, 
la Societe Cockerill y a sagement pourvu. Le salaire est 
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