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admis que moyennant une rfitribution de fr. 1-50 par jour.
Une seconde invasion du cholera ayant fait, en 1866, de
nombreux ravages parmi le personnel de la Socifitfi Cocke-
rill, celle-ci recueillit les orphelins et les fit Clever et instruire
ä ses frais.
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La Socifitfi Cockerill, a la meine occasion, fit fitablir, dans
ses diverses divisions, des cuisines, oü ses ouvriers obtinrent
gratuitement, pendant la duree de l’epidfimie, du bouillon,
de la viande et des lfigumes pour le repas principal, de la
biere et des boissons rafraichissantes.
Elle construisit au bord de la Meuse un asile pour y
loger une sfirie de familles qui avaient du fuir leurs
habitations.
Les cuisines sont restfies a la disposition du personnel,
qui en profite pour prfiparer et prendre ses repas en
cornmun.-
La Socifitfi construisit egalement, dans ses diverses divi
sions, des rfifectoires spacieux, avec armoire pour chaque
ouvrier, table de marbre blanc et bancs commodes, toujours
tenus avec la plus parfaite propretfi.
Elle installa aussi des baignoires pour les mineurs et les
ouvriers du calcinage.
Enfin, des que le developpement des usines se fut accusfi
de maniere a rendre les loyers onfireux, les quartiers de la
Faisanderie, de Saint-Lfionard et de la rue du Bac furent
construits; le quartier Saint-Georges suivit, et la construc-
tion de deux groupes formant quarante maisons, quai du