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1868,— etaient a celte epoque la constataüon d’un fait indis-
cutable. Depuis, cependant, que de nouveaux, lieureux et
ineessarits efforts, deployes en vue d’ameliorer la condition
des classes laborieuses, tant par le Gouvernement que par
les patrons et les travailleurs eux-memes!
Ce serait un grand et ■ surtout bien utile travail que de
colliger tout ce que la philanthropie sociale a entrepris en
faveur du bien-etre du plus grand nombre. Combien alors
il serait aisd de röfuter"par des faits et des chiffres, pierres
de touche des theories, tous ces systemes faux et menson-
gers qui, de nos jours, ont encore du credit et que l’on
nomine communisme et socialisme !
En 1867, a l’Exposition universelle de Paris, le Gouver
nement imperial avait provoquö une vaste enquete sur les
moyens mis en ceuvre, chez les peuples civilises, pour
rbsoudre cette grosse question, dont la solution heureuse
rappellera les dgarös ä la raison et donnera aux travailleurs
honnetes et laborieux le Courage et 1’Energie nbcessaires
pour arriver sürement a meilleure fortune. Quoiqu’il n’ait ete
repondu que bien incompletement a l’appel du Gouvernement
francais, on a pu cependant constater FexistencS de nom-
breuses et excellentes institutions et associations ouvrieres,
fondöes sur des bases eminemment humanitaires et dans un
esprit sägement Cconomique.
A FExposition de Vienne, cette question, comme nous
l’avons ddjä fait observer, na pas btö posbe. Et cependant,
c’eüt öte une bien belle occasion de constater ä nouveau et