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activitö sur toutes les parties de la France, oü eile a röussi
ä londer 20 institutions qui poursuivent le meme but :
röpandre a pleines mains 1’enseignement usuel et pratique.
Des dons volontaires, des subsides du gouvernement et
de la ville de Paris couvrent les frais relativement minimes
de ces lecons, qui se donrient toutes dans des locaux pretös
obligeamment par la municipalitS ou par des citoyens
dövouös ä cette oeuvre eminemment utile.
lous les ans, lorsqu’a lieu la solennitöde la distribution
des prix, le prösident de l’Association (actuellement l’illustre
Dumas), constate de nouveaux et heureux rösultats. Cet
enseignement pratique donne ä l’industrie parisienne une
main-d oeuvre plus habile et une direction plus savante; il
communique enfin k la populatiou laborieuse le goüt du
travail röflechi, le respect de soi-meme et le sentiment pro-
fond de sa propre dignitö.
(
§2. — LES INSTITUTIONS OUVRIERES DES PAPETERIES DE
VIDALON LEZ-ANNONAY.
Les Papeteries de Vidalon, dont la fondation remonte
au xvn e siede, devinrent, en 1693, la propriötö de la
famille de Montgolfier. En 1777, celle-ci implanta dans ses
usines les machines et les procedös hollandais, qui per-
mirent de remplacer, en France, les papiers de provenance
hollandaise et anglaise.
Barthelenii baron de Canson, gendre d’Etienne de Mont-
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