ment, avec cave et jardin. Sur ce nombre, 700 au moins
travailjent; 300 vieillards, inflrmes ou enfants ne travaillent
pa$. Les meres de famille, pendant la duröe de l’allaitement,
sont autonsbes ä porter leurs enfants avec elles dans les
ateliers, ou un compartiment 'spöcial leur est rbserve. Apres
le sevrage, les enfants sont epvoyös dans les creches et
salles dasile, aux frais de letablissement; ils y sont recus
jusqua 7 ans. Au-dessus de cet äge et jusqu’ä 13 ans, les
enfants -sont tenus de suivre les cours des bcoles coin-
munales.
A 13 ans, les enfants sogt admis a un travaii peu
iatigant, qui consiste a plaqer et ä döplacer cliaque feuiüe
avant et apres le satinage ou le glacage. Un certain norpbre
de ces enfants demeurent avec leurs parents, occupbs eux-
memes dans 1 ötablissement. Les autres sont piacös dans
des dortoirs garnis de trois ou de cinq lits, sous la surveil-
lance et le contröle de religieuses ou de personnes süres.
/
Parmi les jeunes Alles dont les parents ne sont pas p
1 usine, les unes prennent leurs repas ä la pension alimen-
taire, ou un appartement leur est spbcialement röservö;
d autres font elles-memes leur mbnage dans les dortoirs
organisbs dans ce but. •
Les religieuses tiennent une bibliotheque a leur dispo-
sition.
Depuis 1809, l’atelier des jeunes lilles est diyisö en
quatre classes; le travaii etant a la tache, la jeune tille qui